Stéphane Durand-Souffland, bibliographie

« Les assises sont une drogue dure pour qui pratique la chronique judiciaire. Mon addiction s’est déclarée dès la première dose, il y a de cela presque un quart de siècle. »
Stéphane Durand-Souffland a suivi, pour Le Figaro, les plus grands procès de ces dernières années : de Guy Georges – « le tueur de l’Est parisien » – à l’historique V13 – qui juge les attentats du 13 novembre –, en passant par le scandale d’Outreau, Michel Fourniret – « l’ogre des Ardennes » –, Jacques Viguier, Tony Meilhon – l’assassin de la jeune Laetitia –, Maurice Agnelet, Dominique Cottrez, Francis Heaulme – « le routard du crime » – ou encore l’affaire Troadec. …

Le 27 février 2000, Suzanne Viguier disparaît. Les policiers sont persuadés de tenir l’assassin : son mari, Jacques. À cause de ses explications contradictoires, de ses agissements troublants, Viguier passera deux fois devant la cour d’Assises, en dépit du manque de preuves à charge.Duels d’avocats, témoins incohérents, manœuvres policières, exagérations médiatiques, Stéphane Durand-Souffland excelle à décrire cette affaire riche en coups de théâtre, et démonte les rouages de la machine judiciaire.Stéphane Durand-Souffland…

” “Celui-là, je vais le tuer.’ L’accusé est un homme – plus rarement une femme – qui, un beau jour, s’est dit que la seule chose à faire pour rendre sa vie meilleure était d’en supprimer une autre. Peu à peu, l’idée du crime s’est imposée, un scénario s’est élaboré, la main s’est armée. “
Ici, tout est vrai. Les mots d’une fillette face à l’homme qui a tué sa mère, les confessions d’un fou, le vertige d’un aveu. On voit Guy Georges, Yvan Colonna, les innocents d’Outreau, des juges, des avocats, des jurés. La gouaille des voyous se mêle à la verve des grands du barreau. On pleure et on rit, on éprouve de la colère ou de la tendresse, on est devant le nu de la vie. Car aux assises la justice décape, même ceux qui n’ont rien à cacher.